Ce n’est pas le son d’une prose ou de rimes
On entend plutôt ton être qui s’abîme
Ce n’est pas le soleil à ton horizon
Mais enfin la vraie image de tout ce temps
J’attendais sans cesse de te retrouver
Le même que celui que j’imaginais
Te retrouver enfin sûr et vrai
Pas comme celui de tous nos jours
Rigide contre moi et perdu au-dessus de la pièce et tout autour
Quand tu te pencheras seul sur nos moments
Tu ne verras rien de menaçant
Rien de con à se laisser faire et être pour quelqu’un Le Bon
Il y a bien rien ici qui attaque
Tout à fait rien à part ton tact
Que restera-t-il après de ce que tu as fait
Regrets et moments vrais rejetés
Il n’y a rien de pire des fois
Que de découvrir la vérité
Tu te ranimeras un jour
Tu te lasseras de tes propres tours
Combien ce sera stupide pour toi de voir
Que personne ne te privait de tes propres vœux à part toi
C’est un moment amer
De découvrir que de la seule chose dont tu te protégeais
Aurait émané en réalité un dénouement fiable
Le même dénouement que tu convoitais
Et tu disais toujours non
Qu’il n’y a rien de cruel, rien de con
Ce n’est pas malsain de se retenir
Rien d’odieux à se priver de ce qu’on sent
Regarde ta main puis le dos de cette même main
Tu différencies le mal et le bien
Mais pas ce que tu ne veux pas et ce que depuis longtemps tu soupires
Les moments vipérins et brutaux de ceux qui sont sûrs