Si tu t’approcheras d’un âge, je m’en approcherai aussi.

Si tu as bientôt trente ans, tu seras forcément plus barbant.

A quarante ans, tu voudras être plus aberrant.

Tu feras une maladresse et je serai déjà loin

Mais là tout de suite, je ne sais pas pourquoi 

Je suis sûre que je t’aimerai immuablement

Je me souviendrai toujours de toi comme d’un homme-enfant

Pourtant il est incroyable de voir combien à deux, on se met vieux.

Tu lis doucement, je danse à peine, tu restes maigrement

Avec une prospérité de vieux, et des jours vieux

Mais quelques fois tu inventes un jeu d’enfants

Et on a ce badinage qui nous entraîne loin du réalisme

Si tu retournais à un simple village, je m’y trouverai aussi.

Et si tu t’installes en ce rivage, je me plairai aussi 

Bien opaques les soirées, l’agréable en ce temps c’est seulement toi

Toi et un félin penchés sur la balustrade pour dire bon retour

Poème | Bientôt trentenaire

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