Empoigne ce mal, puise quelque chose et agrippe-toi
Extrais une parcelle et ramasse ce que tu vois
Car c’est bien moi la peste entre toi et moi
Et si je voulais je t’abomine en une fois
Mais ma part est déjà grandiose et je ne sais même plus pourquoi

 

Comment ça se fait que je mente aussi bien seulement à toi

Alors j’arrête et de plus de désolation, je ne me permets pas

Profite de mes regrets, incapable avec ça de quelque chose contre toi
Ravis-toi et dis-moi comment est ton chagrin, raconte-moi
Pour être à ce point contre moi mauvais et surtout à ce point las


Prends tout pour toi tant que j’ai ma douceur

Sûrement car tu n’en avais rien vu, on doit répondre en chœurs

Mais vas-y prends si ça te prémunit du labeur et du cœur
Tant que tu n’empoignes ce que j’ai d’essentiel qui jamais ne meurt
Et méfie-toi de ce dont tu as réellement besoin, en te croyant vainqueur

 

Méfie-toi de ce que j’avais à donner car de toute façon tu l’imagines ravageur

Je n’avais donné que du mal, du mal seulement là pour être baladeur

Et je ne t’en veux même pas un peu aujourd’hui si tu pouvais en être noteur

Je suis en paix et te souris, c’est vraiment sincère, quand je te vois ailleurs

Et si tu le fais pour mentir à ton tour, tant pis tout aussi était manipulateur

 

On ne sait jamais vraiment pourquoi on ment 

 

Prose | Prendre tout

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