L’automne est moisi et gravité
Plage disparue sous mer agitée
L’été était joli avec une patience résignée
Me voilà je respire, sans une douleur à garder
Tout être connaît son dresseur
Et même libres, on possède une âme sœur
Une danse à deux, gracieuse, et c’est tout
Tout simplement dansé, jamais à nous
La pluie met le feu et nous crève
Un rayon ramollit le parquet et le soulève
Des vagues hautes sur un sol où on ne se sent plus sûr
De l’eau sur une plage pas encore mûre
Le moisi et la gravité survivent
Et la survie connaît le moisi et la gravité vive
La mer est parfois verte et bien claire
Mais elle est parfois noire et bien amère
La ville a voulu danser et avait fait surgir l’été
On a fait une danse et voilà le ciel qui est enragé
Maintenant des soirées mortes et du vin rangé
Ici encore, je respire, un homme est parti sans être libéré