Poème sur l'acharnement et l'éphémère.

Le temps est éphémère mais le travail reste.

Le travail qui ne dort pas. Le travail qui réveille. Ce travail qui sonne fort. Celui qui s’acharne. Le travail qui résonne. Le travail qui enfin s’accomplit.

Si celà est fait, le temps restera derrière.

Le temps restera souvenir. Le temps sera un souvenir con, un souvenir beau, mais on sera consolés.

Et si quelqu’un écoute cet accomplissement, alors soudain, plus que ce temps, tout sera beau, tout sera sensé, sensé comme jamais notre personne ne l’a été. Avec ce sens qu’on sait donner aux choses accomplies mais pas à ceux qui les ont accomplies.

Car on le sait, c’était leur intention, leur quiétude. Ils avaient tout fait pour. C’était leur requête claire. Ce pour quoi ils sont consolés.

Et derrière restera le temps.

Ce temps tellement fade, ce temps morne, qu’on ne sait pourtant pas offrir. Car il est plus aisé de contrer l’acharnement.

L’acharnement est moins commode. L’acharnement pousse. L’acharnement déçoit. Il est trompeur alors on prend l’éphémère. 

L’éphémère est vrai et ne trompe pas le temps qu’il est présent. L’éphémère ne réveille pas. L’éphémère ne sonne pas. L’éphémère sert de déco. Un déco qui ne demeure pas.

L’acharnement | Poème du 08/10/21

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