Ecrire en public
Ecrire en public, au milieu de gens, et pas dans le noir le plus total peut être un défi. Avant j’arrivais à écrire au milieu de gens, au café, à l’amphi. Je savais que des gens se penchaient pour lire ce que je faisais, mais ça ne me dérangeait pas. Pas parce que j’étais sûre de ce que j’écrivais, ni fière. Sincèrement, il n’y avait pas une envie de montrer, mais je pensais qu’écrire un plus grand nombre de mots étaient plus important que de se soucier des autres.
Atelier d'écriture
Maintenant j’en suis à ne pas savoir écrire une seule lettre si je sais que quelqu’un peut passer derrière mon dos. D’ailleurs, seule et parfaites conditions de concentration, je ne peux pas écrire beaucoup.
Il y a quelque chose qui a changé.
Quelque chose qui a même cassé.
Et j’essaie donc de le réparer en allant aux ateliers d’écriture.
Est-ce que ça peut aider ?
Mon premier atelier était un atelier de poèmes où sincèrement je me suis dit, je vais passer un moment un peu étrange. Je n’écrivais pas de poèmes.
Néanmoins les astuces données, même si elles étaient dans un domaine qui ne m’intéressait pas directement, m’avaient beaucoup aidée.
En tout cas j’avais écrit le plus long poème du groupe. Le nombre de mots n’est pas important mais pour moi oui à ce moment. C’était la question pour laquelle j’étais venue.
Comment ça se fait que je me suis arrêtée ?
Je me suis arrêtée. En tout cas je me suis arrêtée assez de temps pour oublier ce que ça faisait. Et c’est le soucis.
Avant j’étais ivre de ce sentiment de non arrêt. 3000 mots en un jour. Malgré le boulot. Malgré les études.
Une fois arrêtée, ce souvenir s’est estompé. Je ne sais plus ce que ça fait. C’est comme dans la chanson de Zaz, Si jamais j’oublie.
Il faut que quelqu’un ou quelque chose me rappelle. Alors voilà je suis allée dans un atelier d’écriture.