C’était un désir et l’homme a des envies tragiques.

Comme décidé auparavant et définitivement tracé

Le désir était mauvais et le doute maléfique

Comme un acier damassé neuf et tranchant

Comme un serpent au corps dansant

C’était à assouvir mais non sans difficulté

Le fond était devenu sombre et maléfique

Une erreur à ne pas réparer car elle était tracée

Mentir, cacher, soudoyer et ranger la vérité dans des yeux dansants

Rendre infranchissable un regard qui cache avec difficulté

L’être en face sait tout apercevoir même les choses tragiques

Un cœur peut tout savoir comme une machine maléfique

Il compte, calcule, au-delà des fonctions primaires tracées

Le désir de rendre l’effet rupture moins tranchant

De quitter la nuit là où les vautours se réveillent dansants

Les mouvements assassins dans l’aube tragique

Le réveil se fait beau mais l’autre est en difficulté

Pourquoi demander à l’autre de tenir quand un cœur est si dansant

Pourquoi exiger un sacrifice quand on ne tient pas soi-même les difficultés

Pourquoi avoir cacher ce nouveau fond sombre et maléfique

Quand l’autre a déjà fait pour toi un choix très tragique

Elle avait fait pour toi des promesses pour toi toutes tracées

Le doute en toi s’était battu et contre elle en était sorti tranchant

L’homme n’est plus en difficulté

La difficulté pour elle est dix fois plus tracée

Le doute et le désir, son duo maléfique

Le mal en est sorti dansant

Un gâchis dans un sacrifice tragique

Fait pour un cœur au choix déjà pris et tranchant

L’homme ne sait pas ce qu’elle avait tracé

Déshéritage et combats tragiques

Un engagement au final si dansant

Pousser au sol quand on n’y va point est si maléfique

L’onde de choc s’étale et c’est tranchant

En deux casse le temps d’oubli et sa difficulté

Poème Atelier Séance 30/09 – La persistance de l’Ogre

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