Etre vulnérables
Perchés
Blues de rimes
Arrières des urnes
La vie

Chant muet
Tornade volcanique
Pas de danse
Rose éphémère
Cri violent
Evanescent
Danse fluette
Brimade fantasmagorique
Les lilas des eaux
D’une tour de pize prolifique
Et je suis pour ne plus souffrir

Je ris pour ne pas mourir
Je ris pour me nourrir
Je ris en transe
Je me refugie en silence
Silence cliquant
Vie déjantée
Des rues enchantées
Le même chant
La même rengaine
Coincée dans le temps
D’ici là comme un laps
Précipice profond
Lourd
Violent
Virulent
Revendicatif, ce rire
Absolu, absurde, éclatant
Il revendique le même combat
L’aurore
Toujours renouvelé
Et le ciel devient silence
Comme un sourire miraculeux

Chaque jour renouvelé, prétentieux
Sur de lui, malicieux
Aussi haut que l’astre
Qui se couche, discret
Impétueux
Toujours ici

Rire sans âge
Rôle d’armure
Reviens si tu peux
Par la douleur s’il faut
Rire, sourdine
Sous les draps
Bribes de bonheur
En clameur
Verdict d’humeurs
Nous voilà, là parmi
Parmi nous
Nous voilà là
Du rien du tout
Nous sommes tout aussi immense
Face à une lumière et une ombre

Tous ces mots, beaux, lumineux
Poursuivons ce premier jet fastidieux
Les cieux
Les mots, lieux orageux
Comment ne pas juste se sentir heureux

Puis, n’entendent-ils pas les craquements ?
L’homme au sécateur
Déflagration de la vie
Silence des rêves

Et si nous en avions deux
Deux mots échangés
Mots échancrés
Toutes ces vies partagées
Sens échappés
Serons-nous rescapés
Divisées en deux
Du faux et du vrai
Quel est le pire d’eux ?
Lueur en tout deux

Poème contributif à plusieurs auteurs

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