Il n'est ni tracé ni transcrit
Ce qui n'a jamais été vécu
Ni dans l'ombre ni dans la lumière
et ce qui n'a jamais été vaincu
L'âme est enchaînée
L'âme s'est déchaînée
et n'a jamais été abattue

Il n'est ni tracé ni transcrit
Ce que tu avais longtemps attendu
Dans ton chez toi sous guerre
et que tu avais souvent perdu
avec des histoires à fond sous terre
des terres sous cloche en verre
des verres enlaidis
et des cloches affaiblis

Il n'est ni tracé ni transcrit
Ni jonché ni à vue nue
Ni dans cette pièce ni celle inconnue
Ce que tu as vu, ce que tu tues
Et tout ce que nous avons su
Comment traduire toutes ces choses
que nous avons ingurgité à fortes doses
ppour que ça pleure, pour que ça rit
et que personne ne soit jamais maudit
Le temps que tout ce vacarme a pris
Il n'est ni tracé, ni transcrit, Oui

Car il entend et il scie
Il sonne et il crit
Il avait ainsi tout dit
Comment se rendre compte de l'infini
S'il stagne et nous fuit
Oui, en effet il n'est ni tracé ni transcrit
Cet abruti est bien là et il nous rit

Comment savoir
Comment s'émouvoir
Comment rendre un art
A jamais soumis à l'affût
de toujours être tu
A savoir être soud
A savoir se tenir en recul
A battre retraîte face à l'infini
De ne jamais se tracer
Jamais être lu
Jamais se transcrire
Jamais être vu
Jamais tenir debout
Jamais être ému

Il ne sera jamais tracé
Il ne sera jamais transcrit
Ce qui n'a jamais été vaincu
Ni Tracé Ni Transcrit – Poème de l’atelier séance du 18 mars

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