Irrémédiablement, le cœur a beaucoup d’amour à revendre
Le temps est tapi dans le verre car ce temps est vraiment à prendre
Mais dans les veines circule un jet de plomp
Et le verre pris en story fait un semblant inaccessible, occupé et con
Irrémédiablement, le ruisseau de plomb circule et dilue les sentiments
Il ouvre le cœur en deux pourtant celui-ci est bien content
Le verre accompagne un autre irrémédiable sur le bar
Les deux sont francs et en claquant avec le « tchin ! » ils se sont déjà dit au revoir
Irrémédiable toujours, le corps cautionne le plomb et y est maintenant dépendant
L’esprit s’assomme et consomme puis qu’est-ce qu’on lui veut si les pleurs sont quand même chantants ?
Le cœur sait que d’ici la fin de la nuit en ce lieu il n’arrivera rien de bien
Mais irrémédiablement il se trompe, une belle chose était en train
Une chose nouvelle, une chose belle, au sourire célestin
C’était ce soir que ce qu’il y avait à revendre pouvait être pris d’entrain
Cette venue inattendue ne s’était pas installée au bar mais elle aurait pu
Elle aurait pu dévoiler le meilleur en cet homme, des espoirs qu’il n’avait jamais crus
Et si les hommes avaient été créés en pair ils auraient tous les deux été pris en un seul pli
Enroulés, collés, scellés comme deux membranes, qui tiennent pour le même organe
Elle l’aurait dévoilé dans une quête dont il s’était toujours cru privé
Elle l’aurait pris et du plomb et de tous les maux, elle l’aurait vidé.
C’est un sacrilège d’être à ce point avec des œillets, complétement aveugle, pris au piège
Qu’il est amer, mauvais, irrémédiable, un désastre même de voir qu’on se protège
De la seule chose qu’en vrai on privilège